vendredi 11 mars 2016

I'm a poor lonesome ... climber



Jeudi 10 mars 2016.

Certains, nostalgiques de la (ou des ?) chaleur tropicale, se balancent au bout d'une corde sous des ventilateurs géants. D'autres, encore, finissent leur fermentation au fond de quelques sombres locaux....

Pendant ce temps il y en a qui grimpent...eux!






Les premières fleurs de l'année, sur ce rocher, s'ouvrent déjà au doux soleil presque printanier.











Petit montage du grimpeur solitaire. Fini le nœud en huit (ici un neuf, l'approche de Pâques oblige) qu'il faut des plombes pour desserrer.

Dans ce cas, il joue simplement la sécurité. Tout le "travail" se fait sur le cabestan qui le suit. Bien plus facile à défaire après quelques séries de descentes.


Cela pour la tête d'amarrage du système.







Quarante mètres plus bas, il faut bien remplacer son second de cordée qui fait défaut.

Une corde lovée pour faire du poids et un Basic pour "yoyoter" sur la corde.

Je ne suis pas certain qu'il encaisserait de gros vols.
Mais avec cette pratique, le dévissage n'excède jamais 2m (0,6m de chute + l'élasticité de la corde)








Voici le rocher équipé de cette façon.

Cela permet de grimper à l'envie. Suivre les voies ou non. Faire de obliques, des traversées horizontales. Bref, tout est possible.









L'occasion d'admirer un bateau faisant un demi-tour devant l'écluse....












L'état de ce chausson me rappel quelqu'un... Une chose est certaine ce n'est plus avec celui-là que je retournerai faire de la "gratte" sur la dalle de Sainte Anne à Tilff.






Alain Genicq